CCOO et UGT veulent baisser de 50% les salaires de l’hôtellerie
Si ce recours prospère il provoquera de graves préjudices aux travailleurs et travailleuses du secteur de l’hôtellerie de la Communauté autonome basque. Dans certains cas, 50% de leur salaire serait en danger, 8 200 euros de moins par an et 50 heures de plus de journée de travail.
Les syndicats signataires de l’accord, ELA et LAB, avons une représentation de 77,48%; CCOO et UGT prétendent s’approprier d’une représentation que ne leur ont pas donnée les travailleurs et travailleuses d’Euskal Herria, pour imposer des conditions négociées dans un autre domaine.
L’objectif est clair : monopoliser la représentation syndicale, sans que leur importe les conditions de travail des travailleurs et travailleuses. À la fois, le pari de ces syndicats est identitaire, en prétendant homogénéiser les conditions de travail de tout l’état, même si l’homogénéisation suppose un empirement, car ils défendent ainsi le cadre étatique. Il est scandaleux que la détérioration des conditions de travail au lieu de venir d’une initiative entrepreneuriale, soit une initiative de ces syndicats.
Le Gouvernement Basque cherche des alliances syndicales avec CCOO et UGTparce qu’ils partagent les mêmes objectifs: déplacer la représentation syndicale donnée par les travailleurs et travailleuses. Cette Alliance montre bien jusqu’où arrive la revendication d’autogouvernement de Gasteiz, qui reconnaît la représentativité des syndicats qui lui offrent la paix sociale et nient aux travailleurs et travailleuses d’Euskal Herria leur parcelle de décision.
L’autogouvernement n’existe pas si à travers la négociation collective les travailleurs et travailleuses d’Euskal Herria ne peuvent pas négocier leurs conditions de vie. Cette dénonce montre que depuis Madrid l’on travaille contre tout domaine qui suppose le droit de décider et, par conséquent, le Lehendakari devrait défendre les droits des travailleurs et travailleuses et apporter une réponse ferme à ces attaques.
ELA et LAB défendront par devant les tribunaux la validité de l’Accord Cadre et lancent maintenant un appel aux travailleurs et travailleuses basques à la mobilisation pour défendre leurs conditions de travail. Nous ne pouvons pas les laisser nous voler nos conditions de travail.