Face au manque de volonté des patronats LARES et ELBE, les travailleurs des résidences de Biscaye convoquent une marche à pied dans toute Biscaye

23/10/2017
Les travailleuses de résidences de Biscaye en grève, commenceront le mardi prochain, 17 de ce mois, une marche à pied qui parcourra toute la Biscaye et terminera le samedi 21 devant la Députation Forale de Biscaye. Elles dénoncent que les patronales LARES et ELBE ne manifestent aucune volonté d’arriver à un accord qui mettrait fin au conflit.

Les travailleuses de résidences de Biscaye en grève commenceront le mardi prochain, 17 de ce mois, une marche à pied qui parcourra Biscaye et terminera le samedi 21 devant la Députation Forale de Biscaye.

Elles prétendent, avec cette marche à pied, dénoncer qu’après 350 jours de grève et une fois arrivées, il y a dix jours, à un pré-accord avec la patronale majoritaire GESCA, les deux autre patronales du secteur ELBE et LARES n’ont pas montré à ce jour de volonté d’arriver à un accord pour signer la convention d’efficacité générale et mettre ainsi fin au conflit professionnel et social.

Pour les travailleuses en grève, la position que maintiennent les patronales est extrêmement grave, surtout après l’annonce de la DFB de suspendre les nouveaux cahiers d’accord pour faciliter l’atteinte d’un accord.

Les travailleuses de résidences de Biscaye dénoncent que la position que maintiennent ces patronales et, en particulier LARES, est intolérable et très grave. En effet, elle s’auto-qualifie “d’organisation à but non lucratif” mais compte parmi ses principaux associés des centres résidentiels où la concertation des places résidentielles avec la Députation Forale de Biscaye suppose 80% à 100% des lits occupés.

LARES dispose en outre de grands centres résidentiels distribués dans toute la Biscaye comme la Fondation Aspaldiko à Portugalete, la Residencia Misericordia à Bilbao, la Fondation Miranda à Barakaldo, les Résidences Aita Menni à Bilbao et Durango ou l’historique Conde Aresti à Bilbao. Ces centres résidentiels avec occupation complète obtiennent des bénéfices qui dépassent dans certains centres un million d’euros par an. Les travailleuses des résidences dénoncent aussi que dans beaucoup de ces résidences, les conseils d’administration sont occupés par les maires des communes correspondantes ou même par la Députéepour l’Action sociale pour la zone  comme c’est le cas pour la Residencia Misericordia.

Les travailleuses s’interrogent : La Députation Forale de Biscaye continuera-t-elle a conclure des places avec ces résidences qui n’ont aucune volonté d’arriver à un accord ni d’en finir une fois pour toutes avec ce conflit professionnel et social? La Députation forale ne va donc adopter aucune mesure qui permettrait de débloquer cette situation?

Pendant ce temps, les travailleuses des résidences de Biscaye seront de nouveau dans la rue et cette fois-ci elles ont pris la décision de faire une marche à pied pourmaintenir vivante la visualisation du conflit et interpeller directement les institutions locales et ces résidences qui bloquent le possible accord.

La marche à pied se déroulera en cinq temps : elle commencera le 17 octobre et terminera le samedi 21 du même mois. La première étape débutera à Bilbao (résidence Misericordia) et terminera à Cruces. La seconde étape longera la rive gauche  de la ria et commencera à Barrakaldo pour finir à Portugalete. La troisième étape suivra la rive droite : elle commencera au Puente Colgante et finira à Leioa. La quatrième étape commencera àZornotza et terminera à Durango. La dernière étape commencera à Basauri et finira au Palais Foral,  à Bilbao.

Les travailleuses des résidences de Biscaye lancent un appel à la citoyenneté de Biscaye pour qu’elle les accompagne dans cette marche et pour qu’enfin elles obtiennent une convention sectorielle, avec 35 heures par semaine, plus de personnel, l’amélioration de la qualité de l’assistance, des salaires de 1.20 euros et l’amélioration des couvertures d’Its et des différentes bonifications.