Le 8 mars, une grève féministe historique
Leire Txakartegi, responsable des politiques de genre de ELA, a évalué positivement le déroulement de la journée et signalé l’appui à la journée d’arrêt du travail et la grande participation des femmes répondant aux différents appels lancés par le mouvement féministe pour aujourd’hui.
Txakartegi a signalé que cette grève féministe suivie avec espérance par ELA est une grève hors du commun : “Nous voulons aller au-delà de l’amélioration des conditions de travail et remettre en question le propre système capitaliste et l’hétéropatriarcat qui nous acculent à une situation d’inégalité structurelle dans les différents domaines de nos vies”.
Elle a relevé que les arrêts de travail ont eu une répercussion sur tous les travaux réalisés par les femmes, ainsi que sur les soins car “ce système ne fonctionne pas sans le travail et l’apport des femmes au monde de la production et de la reproduction, dans les centres de travail et les foyers”.
Txakartegi a dénoncé la précarité professionnelle et l’écart de salaires que subissent les femmes, surtout dans les secteurs féminisés.
Elle a rappelé que l’année passée, les femmes du secteur des établissements pour personnes âgées de Biscaye “avaient été les protagonistes de la journée. Cette année, elle ont passé le relais à toutes les femmes”.