Nous voulons décider ici la négociation collective
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Les responsables d’ELA de la négociation collective et du genre et de l’égalité, Joseba Villareal et Leire txakartegi accompagnaient le Secrétaire général Adolfo Muñoz « Txiki » à la présentation de la campagne ce matin, à Bilbao
Muñoz a signalé que « l’étatisation de la négociation collective appauvrit les conditions de travail et porte atteinte à la liberté syndicale » et il a insisté : « ELA va a lutter pour que les travailleurs récupèrent leur droit à décider de leurs conditions de travail ». Muñoz a réclamé la négociation collective, instrument de distribution de la richesse, et signalé que « sans négociation collective il n’y a pas d’autogouvernement ».
Le secrétaire général a dénoncé que « le néolibéralisme basque préfère les conventions espagnoles qui sont moins onéreuses » et que le Gouvernement Basque impose leur application dans les sous-traitances pour favoriser les coupes.
Par ailleurs, Villareal a rappelé l’exemple du secteur de la restauration pour lequel la convention au niveau de l’État établit une perte de salaire de 50% et l’augmentation de 50 heures de travail par an.
Txakartegi a souligné que “l’étatisation aggrave l’appauvrissement et la précarité que subissent les femmes” touchant plus particulièrement le secteur services où les femmes représentent 88% et qu’elle augmente la fracture salariale entre hommes et femmes qui est déjà de 33% ".