Rassemblement de ELA, LAB, STEILAS et CCOO contre la tentative du Département d’Éducation de la CAV de maquiller la gestion de la pandémie

21/06/2021
Le Département d’éducation de la CAV a remercié les travailleurs pour le travail réalisé pendant cette année scolaire lors d’un acte tenu au centre Odón de Apraiz à Vitoria/Gasteiz. C’est là aussi que se rassemblaient des représentants des syndicats LAB, STEILAS, ELA et CCOO, pour dénoncer l’acte de propagande du Gouvernement Basque et pour réclamer plus de ressources.

Les syndicats ont rappelé qu’ils ont commencé l’année scolaire avec des grèves et des mobilisations pour exiger au Département d’Éducation l’adoption de ressources et des mesures nécessaires pour garantir le retour présentiel dans les classes, sûr et négocié. Les syndicats ont demandé aussi la réduction des charges de travail et des ratios, un besoin qui était urgent auparavant et qui s’est aiguisé avec la pandémie, et ont exigé des ressources plus importantes. "L’année scolaire est sur le point de finir et nous pouvons dire qu’à ce jour il n’y a pas eu de changements de poids dans l’éducation publique”, ont-ils assuré. "Même si les médias ont voulu nous vendre le succès de la gestion de la pandémie dans le domaine de l’éducation, la réalité a été bien différente".

Ils ont aussi assuré que “l’assistance présentielle a été possible grâce au travail, au dévouement et à la surcharge physique et émotionnelle des professionnels de l’éducation. Le matériel pour la prévention et la santé ainsi que les ressources humaines, ne sont pas arrivés à temps et toujours de manière insuffisante ; les ratios n’ont pas diminué non plus de manière généralisée. Par conséquent, l’effort réalisé par les centres pour gérer la planification et les protocoles de la manière la plus adéquate possible a été énorme. Nous avons dû commencer l’année scolaire avec une grève et nous la finissons de la même manière. L’appel à la grève du 22 avril pour tout le secteur public réclamait la création et la consolidation d’emploi public et exigeait la fin de la privatisation. Et c’est que l’Éducation publique a besoin de plus d’effectifs et de moins de temporalité pour relever ses défis et garantir une éducation de qualité. C’est pourquoi les syndicats nous demandons au Département d’Éducation d’abandonner la propagande et qu’outre les remerciements de rigueur aux travailleurs et travailleuses pour leur effort, il fasse les pas nécessaires pour doter les ressources, diminuer les ratios, créer et consolider de l’emploi, comme le demande l’éducation. S’il n’avance pas dans ce sens la seule issue possible pour nous sera renforcer et encourager de nouvelles dynamiques de mobilisation."