ELA descendra dans les rues le 24 octobre pour mettre frein aux coupes dans les pensions de retraite et déroger la réforme du travail

ELA rappelle que ces réformes doivent être approuvées au Congrès à la majorité et, aujourd’hui, cet ensemble de partis indépendantistes et nationalistes appelé “bloc de gouvernabilité” peut empêcher les coupes aux pensions et conditionner la réforme du travail. Il souligne aussi que “Maintenant, ces partis peuvent exercer un principe souverainiste comme la capacité de décision. Malheureusement, ces décisions s’approuvent encore à Madrid, mais depuis Euskal Herria ces réformes peuvent être conditionnées”. C’est la raison pour laquelle ELA s’est dirigé au PNV, EH Bildu et à Podemos – même si ces derniers sont une force de l’État- pour qu’ils s’engagent à n’approuver aucune coupe aux pensions de retraite et à défendre la dérogation de la réforme du travail. “Cependant, le silence de ces partis au sujet de réformes si graves est très inquiétant”.
Il est crucial de connaître maintenant le contenu, l’orientation et les dates auxquelles ils prétendent approuver ces réformes. ELA assure qu’il fera tout son possible pour les conditionner et considère la possibilité d’une grève générale.
‘Ne nous vendez pas à Madrid’ était le slogan des rassemblements convoqués par le syndicat au mois de mars. Des mois après, il le rappelle “parce que la classe travailleuse basque a besoin d’une déclaration et d’un engagement explicite de la part de PNV, EH Bildu et Podemos contre ces réformes. Les conditions de milliers de travailleurs et travailleuses dépendent de l’aboutissement de réformes qui, aujourd’hui, peuvent encore s’arrêter et conditionner ”.
Ce sont les raisons pour laquelle ELA descendra dans les rues de ces quatre capitales le 24 octobre prochain (11.30).