Lakuntza dénonce le soutien de l’Union Européenne à la violation des droits de l’homme à la frontière gréco-turque

Au lieu de réprouver ce type d’actions, la présidente de la Commission Européenne, l’allemande Ursula von der Leyen a eu l’impudence de dire “je remercie la Grèce d’être en ce moment notre bouclier européen” durant sa visite à Kastaniés, localité frontalière entre la Turquie et la Grèce. Pendant sa visite elle était accompagnée du président du Parlement européen et du Conseil de l’Europe, montrant le soutien unanime de tout l’appareil institutionnel européen.
Au vu de ces faits, qu’il a qualifiés de très graves le Secrétaire général de ELA, Lakuntza, a déclaré “je tiens à laisser bien clair que le soutien à la violation des droits de l’homme va à l’encontre des supposées valeurs européennes. Les dirigeants de cette Union, que nous avons déjà qualifiée d’Europe forteresse lorsque le Traité a été soumis à votation, ne portent plus leur masque et valident le discours de l’extrême-droite, discours que nous continuerons à combattre”.
C’est pourquoi ELA fait appel à la classe travailleuse et à la population en général pour qu’elles manifestent activement leur rejet de ces politiques et participent aux mobilisations qui sont organisées au Pays Basque pour exiger à l’Union Européenne l’ouverture de ses frontières, l’amélioration et la solution des conditions de vie des gens qui arrivent en Europe fuyant la guerre ou la pauvreté extrême, l’ouverture de routes légales et sûres pour éviter que ceux qui fuient des conflits et des persécutions mettent leur vie en jeu pour arriver jusqu’ici et que les personnes et les droits de l’homme soient respectés et protégés aux frontières.